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Les réactions de la communauté internationale

Comme nous l’avons déjà mentionné, le problème des débris spatiaux est en cours de devenir un problème majeur. Plusieurs dispositifs ont été mis en place pour éviter une possible intensification du phénomène dans les jours à venir.
L'ONU a déjà débuté par la rédaction de plusieurs lois visant à régir l'encombrement qui existe dans l'espace.
Depuis ces dernières années, plusieurs pays tels que les Etats-Unis ou la Russie ont soulevé le problème auprès du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique (CUPEEA) de l’ONU, qui n’a pas pris des mesures radicales à l’instant, mais a préféré demander aux Etats membres de lancer une étude grâce aux connaissances techniques sur le phénomène ; cette étude (modélisation du phénomène, solutions possibles pour le contrer, des statistiques…) a duré en tout trois ans, de 1996 à 1998. Alors que parallèlement une autre institution de l’ONU œuvre pour un meilleur contrôle des débris spatiaux, Convention sur l'immatriculation des objets lancés dans l'espace extra-atmosphérique, elle consiste à pousser les Etats membres à immatriculer chaque objet spatial qu'ils lancent, en précisant ses principaux paramètres et sa fonction générale. Malheureusement, cette convention n’a été ratifiée que par 40 Etats seulement, ce qui la rend inefficace à l’état actuel des faits.
En 1993, les Etats se sont rejoints sous une seule bannière, les plus grandes agences spatiales du monde, telles que la NASA, l’ESA, l’Agence spatiale russe… C’est alors que l’IADC est née (l’Inter-Agency Space Debris Coordination Committee) ; en langue française, cela se traduit par : Comité interagences de coordination des débris spatiaux.
Cette dernière recherche, traque les débris et recherche des solutions techniques et des mesures à prendre pour lutter contre ce fléau.
Il partage ces données avec la communauté scientifique et avec la CUPEEA. De nos jours, son savoir est indispensable pour trancher la question des débris spatiaux.
La deuxième approche du CUPEEA devant être juridique, un consensus s’est progressivement instauré en son sein. Les aspects juridiques, préfigurant une réglementation internationale à établir, seront examinés prochainement dès que les aspects scientifiques et techniques relatifs aux débris seront censés être suffisamment bien compris. Ce devait être le cas à partir 1999, année de finalisation du rapport sur les propriétés techniques du phénomène des débris spatiaux (que nous avons cité plus haut).
Conscient de la nécessité d’agir pour préparer une législation internationale qui convienne, face aux deux tribunes majeures que sont l’IADC et le CUPEEA, il est important aujourd’hui que les partenaires européens, asiatiques et américains, dont les intérêts dans le domaine sont plutôt convergents et important, s’harmonisent au mieux afin de présenter un front uni. A ce jour, aucun pays n’étant disposé à prendre des mesures contraignantes unilatéralement, il est crucial de continuer dans une voie d’étude et de coopération internationale : seule voie menant à l’élaboration de dispositifs sur lesquels la communauté internationale pourrait s’entendre et s'unir pour de bon.
Les dernières conférences internationales et les dernières nouvelles sur le volet juridique du phénomène :
· Présentation par l’UE en décembre 2008 d’un projet de code de conduite des activités dans l’espace.
· Du 25-27 mars, la 27e réunion de l’IADC
Du 30 au 2 avril se tiendra la cinquième Conférence européenne sur les débris spatiaux, à Darmstadt, en Allemagne
· En janvier 2009, l’ESA lance le programme «Space Situational Awareness» d’un montant de 50 millions d’euros. Ce programme vise à mieux étudier les milliers débris créés par l’homme qui gravitent dans l’espace.

·Le site officiel de l’IADC
· Par ailleurs l’ONU interdit la conservation d’une grande quantité de carburant dans les satellites étant que ces dernier après un certain laps de temps explosent. De même pour les satellites stockant du produit radioactif.

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